Aujourd'hui j'allais voir si les petites pubs discrètes que j'avais faites dans cette ville avaient porter leurs fruits. J'allais vers la fenêtre d'un couloir et je sautais par celle-ci. Reprenant enfin l'apparence que je cachais depuis tellement de temps ce fut comme une libération pour moi. La sensation que j'eus quand mes pieds se posèrent dans le vide me manquait beaucoup. Le souffle froid que m'apportait le vent dans cette nuit enlevait la mèche que je m'étais habitué à faire pour bien me camoufler, laissant apparaitre mes oreilles. Je m'éloignais du pensionnat en laissant sous mes pieds la légère poussière brillante qui s'envolait.

Après un certain temps je me retrouvais à la ville où j'entendis pile ce que je voulais entendre :

- La vie est vraiment nulle. Je voudrais tellement vivre dans les rêves, ça serait bien mieux. Mais c'est malheureusement impossible. J'aimerais bien que ce fameux "Shirokuro Bakou" vienne

Une jeune fille ayant l'air d'avoir à peu près 9 ans venait de prononcer cette phrase. Que les esprits sont facilement influençables à cet âge, c'est un vrai bonheur. Je pourrais leurs dires que les vaches sont jaunes je parie qu'ils penseraient que je dis la vérité. Après tout, j'ai l'air d'un "gentil monsieur", et les "gentils monsieur" ça ne ment pas, c'est bien connu.

M'approchant plus près de la fenêtre je vis que la jeune fille semblait blesser et gifler. Elle avait dû tomber et se faire disputer. Du moins c'est le scénario le plus probable pour son âge et son état. Je m'asseyais sur le bord de sa fenêtre et y toquais pour qu'elle ouvre. Elle approchât de la fenêtre et m'ouvrit en me demandant si j'étais un laveur de carreaux. Je hochais la tête négativement.

-D'où je viens et qui je ne suis personne ne le sais. Mais j'ai entendu que tu voudrais vivre dans tes rêves alors je te propose d'exaucer ce souhait pendant plusieurs jusqu'à la prochaine pleine lune, à ce moment je prendrais, en échange de ton voeux, les douces parties d'imaginations auxquelles tu penses la nuit. Qu'en dis-tu?

-Je n'ai pas tout compris mais si je peux rêver ça me va. Je suis prêt à pactiser avec toi, Shirokuro Baku.

Je tendais mon petit doigt qui se faisait prendre par le petit doigt de la jeune fille. Ainsi, je concluais mon pacte avec l'enfant qui allait dans son lit. Je commençais à lui raconter une histoire pendant que Dream allait la mordre avec son poison soporifique, la faisant donc dormir avec de beaux rêves. Je n'aurais qu'à venir demain pour renouveler le pacte. Je sortais de la maison avec Dream et me posais à terre pour faire une sorte de petite danse en riant et en répétant que j'avais enfin trouvé quelqu'un. Je sentis soudain une présence et je m'arrêtais de danser et je regardais autour de moi.

-Qui est là?!

Dream venait se poser sur ma main pour regarder lui aussi autour de nous.