Une journée de plus en tant qu'esprit... C'est dur de mourir... Si dur. Je pensais que... Que je n'aurais pas peur de mourir, car apres tous la mort est quelque chose qui ne m'a jamais effrayé. J'ai de la chance d'avoir un corps artificiel qui peut devenir invisible et reste sans aucun poid. Grâce à ça je peux toujours porter Mikono sur mon dos, enfin, son cerfeuil avec elle dedans bien entendu. Lin mon mécanicien ainsi que son amie Mathilda ont scellé l'esprit malin que je suis. Au moins comme cela je nesuis pas dangereuse. Pas contre mon aura démoniaque egen, cette ma glace a bdisaru, mais le pouvoir des ombres et aussi puissant que celui ci. En vérité, ce qui est dur lorsqu'on devient un esprit malin! C'est cette aura menaçante et pesant que l'on dégage, sans oublier cette peur de nous même que l'on développe. Surtout que ma folie meurtrière de démon, race que je possède toujours, fusionne avec la folie et mon attirance pour les âmes errantes, me rendant parfois incontrolable exactement comme avant. Il est vraie, je n'ai pas changé.

Quoi qu'il en soit, je suis morte, point. Les gens diront ce qu'il veulent, mais... Je peux comprendre leur dégoût. Un esprit malin, en plus qui est aussi un démon, rien de plus répugnant. Oui, je me hais, je me répugne, moi, erreur de la nature que je suis. Je ne serais jamais revenu à la vie en tant qu'esprit si Mikono ne serait pas encore séparé entre le monde des morts et des vivants, prisonnière dans sa marionnette qui ne peut qu'entendre, pleurer et attendre. Mais je tiendrais ma promesse, je la remleneras. Quoi qu'il en coûte je la ramenerais, et c'est pour cela que je la protegrais, quitte à me faire haïr de la terre entière. J'aimerais rencontrer quelqu'un qui me comprenne, que je ne répugne pas ou qui veuille me fuir. J'aimerais être moins seule. Mais je ne peux pas prendre le issue de mettre des vies n danger. C'est pour cela que je suis froide, impassible, insociable et éperdument effrayante... Mais moi aussi, je voudrais sourire et être heureuse... Je voudrais moi aussi sourire...

Bref, j'arrive enfin sur le toit, avec mon cerceuil sur le dos, mais apparament je ne suis pas seule. Quelqu'un d'autre est ici... Je reste là, debout, le fixant de les yeux topazes perçants. Qui est t'il ? Humain? Non, son aura est bien trop noire et forte pour etre humaine... Cette personne serait un démon ? Qu'une seule façon de le savoir...

- Qui es tu ? C'est mon endroit ici...

Il redresse sa tête. Et c'est à ce moment que quelque chose m'alerte. Ses cheveux, ils cachent entièrement ses yeux. Pourquoi les cacher ? Est ce qunil aurait un lien ou un pouvoir incontrôlable comme l'hôte de la réincarnation de Medusa ? Si c'est le cas je comprendrais pourquoi, mais la je n'en ai aucune idee. Je ferais ça plus tard, de toute manière je l'éclate quand je veux... Même si je veux éviter de me battre avec mon sceau tous frais. Mai j'qdmt que les pouvoirs de Médusa sont terriblement flippants et puissants.

- Moi? Je suis nouveau dans ce pensionnat depuis quelques semaines. Je m’appelle Elfric Strauss.

Nouveau ? Mais que fait il ici dans ce cas ? Pourtant, presque tous les élèves ont entendu parler de moi, de ma haine et du danger que je représente. À croire qu'il est assez fou pour prendre le risque de venir à ma rencontre ou qu'il à encore jamais parlé à qui que se soit. Et si... Et si je discutait un peu avec lui...? Ça changerait un peu de ma solitude constante, je me demande si ça me ferait du bien. Je devrais essayer peut être. Oui, essayons...

- Votre place? Je ne crois pas avoir vu votre nom à quelque part… Donc à moins que vous ayez une preuve que cette place vous appartient, je vais rester ici tant et aussi longtemps qu’il me le plaira! Si vous n’êtes pas contente, rien de nous empêche de partir…

Mais !? Comment ose t'il !? À ces mots mon ombre s'agite. Felicitation le nouveau ! La provoquation avec moi faut éviter ! Enfin bon... J'ai dis que j'allais essayer de communiquer, de faire une conversation... Je dois donc me calmer. Je soupire et marche vers lui. Je saute ensuite pour passer par dessus le grillage de sécurité. J'espère qu'il va pas croire que je me suicide. Car non, là, je marche dans le vide et regarde en bas en croisant les bras dans mon uniforme scolaire customisé en gris et jaune. Lui fesant dos.

- Tu as du repondant, ça se voit que tu n'as pas entendu parler de moi. Sache que peu de personne ose me faire face... C'est pour ça que je suis étonnée de voir quelqu'un qui ose en plus de la sorte. Je me nomme Sayotomi... Et ça doit faire quelques mois que je suis ici. Étonnant que personne ne t'a mis en garde pour le toi !

Après mon petit discours. Je passe mes doigts sur les coutures qui maintienne un petit bout du coté gauche de mes lèvres. Je me demande aussi du coup d'où vient ce début de torture qu'on utilisait sur des menteurs il y a des siècles. J'aimerais vite retrouver la mémoire et connaitre la vérité sur moi. Qui sait, peut être que ma véritable vie est plus joviale que celle qu'on m'a implanté. Y'a énormément de chance que ça le soit vu la vie de merde remplie de désastre qu'on m'avait foutu en tête.

Ainsi, je reste face au paysage et au dessus du vide. C'est vraiment étonnant qu'il ne prenne pas ses jambes à son cou... J'espère qu'il ne squattera pas trop souvent ici, j'aime y rester seule. Mikono aussi, ma marionnette en ce cerfeuil sur mon dos, aime prendre de la hauteur et laisser le vent caresser sa douce peau artificielle. Les gens croient que je porte un cadavre sur mon dos, et que lui parle comme ça, que la solitude m'aurait rendu folle. Ils sont stupides... Je suis peu être très instable, mais pas folle au point de parler seule à un cadavre qui n'est pas un cadavre ! Son âme est la, dans cette poupée, elle entend, comprend et ressent des choses ! Elle peut pleurer et cligner des yeux... Elle n'est pas entièrement vivante, mais elle vie.

De toute manière, il ne restera pas et ne reviendra pas. Car comme tous le monde, il va avoir peur, il va partir avec ce regard remplit de terreur et de dégoût. C'est comme ça et ça sera toujours comme ça. C'est mon destin, ma race et ma réputation qui me rend seule, je ne peux détourner cette solitude qui me fait pourtant mal. Mais je sais qu'avoir des amis ou des proches serait un desastre ! J'ai essayé avec Émilie mais... J'ai finis pas l'attaquer et la blesser gravement à l'oeil. Ino que j'ai menacé de mort en visant sa tête avec mes anciens bras mitrailleurs... Kazuto qui ma vue sous ma forme hideuse de démone folle de rage. Encore heureux... Le professeur Edelstein n'a pas eu à voir mon sale caractère ou des réactions dévastatrices. Je dois rester seule... Et c'est tous !

- Je suis désolé, je suis enchanté Sayotomi. Je peux t’appeler Sayo? Pourquoi personne ne t’approche, tu n’es pas horrible. Tu es plutôt bel… hum… Alors ça fait quelques mois que tu es ici, tu pourrais me montrer le campus? Je n’ai pas encore eu le temps de le visiter.

Alors que je serre les points et grince des dent devant cette fatalité ignoble qui me ronge, j'écarquille les yeux sous les paroles de Strauss. Moi ? Pas horrible ? Ça se voit qu'il ne connait vraiment pas la rumeur... Destruction et violence... Sans coeur et folle... Monstre et sanguinaire. Tous ces adjectifs ?e pèsent sur le dos comme un prisonnier qui tire ses boulets qui lui torture la cheville, mais moi, c'est mon coeur qu'on torture ! Mais je n'ai pas le choix ! Je n'y peut rien !  Ces morts qui me hantent malgré que je le sois aussi ! Mes regrets, la perte de mon amie et won âme qui est déchirée entre la vie et la mort ! Ce monde qui ne cesse de me torturer... Comment je pourrais être sociable comme tous ces humains cupides et sans aucune utilité !? Strauss ne voit décidément pas le danger que je suis...

- Ne te fie pas aux apparences, on peut cacher quelque chose de bien noir en soit en possédant un physique plutôt potable. Tu ne me connais pas, tu devrais te méfier. Et appelle moi Sayotomi, seule une seule personne en a le droit. Pour la visite... C'est à voir si tu n'as pas peur d'être regardé de travers en ma compagnie. Ce n'est pas pour rien que je suis ici...

Au moins comme ça il est prévenu. Je dis cela dans une neutralité et impassibilité imbattable malgré tous ce qui me passe par la tête. Si je le fais visiter, je pourrais très bien me faire bousculer violament, ou faire fuir des personnes. La terreur du lycée on dirait presque. Enfin bon, les gens pensent ce qu'il veulent, et puis leur descriptions sont justifiées alors bon. On ne peut pas leur en vouloir. Mais ce que je ne supporte pas c'est les regards louche sur mon cerceuil... Et aussi les regards de mépris. Je ne mérite pas d'être méprisée pour ce que je suis. Je suis quand même une très bonne élève et je n'ai encore tué personne. Alors le mépris qu'ils le gardent pour eux, je n'ai pas besoin de ça, j'ai déjà assez de regard divers désagréable comme ça..