H/Y/Y accepté à certaines conditions (cf règlement)
Forum RP - RPCB
Si vous avez des questions, n'hésitez pas !
NOUVEAU THÈME PROCHAINEMENT DISPONIBLE ! TENEZ VOUS PRÊTS !
N'oubliez pas de signer le règlement lors de votre inscription !
Votez pour nous pour que notre communauté s'agrandisse !
Pour ceux qui ont utilisé cette fiche de présentation, veuillez vite la modifier suite à un changement de codage ! Excusez pour la gène que cela peut faire sur les présentations actuelles ...
N'oubliez pas le jeu du loup garou ! https://kagaribi.forumactif.org/t227-les-loups-garous-de-thiercelieux
Un serveur Mumble a été ouvert rien que pour nous !! https://kagaribi.forumactif.org/t348-serveur-mumble-kagaribi#2823
Ici était le point de rendez-vous pour Thalie Pinkojo et des personnes souhaitant la suivre. Pourquoi ? Pour pouvoir faire découvrir aux autres ce qu’elle a pu découvrir sur Kagaribi : Le théâtre de cette planète. En effet, l’ange ne vivant pas ici due s’habituer aux coutumes de la Terre. Ainsi, grâce à sa curiosité, elle put apprendre de nombreuses choses. Les plus classiques étaient sa priorité. De Sophocle à Beckett, passant pas Corneille et Shakespeare, l’ange apprit à lire et à parler la langue que tout le monde pratique sur Kagaribi. Qu’est-ce que c’est exactement ? On ne sait pas réellement ! Tout le monde vient d’un monde très différent ou même les langues changement selon les pays. Bizarre ! Vous ne trouvez pas ? Sur Mubus, tout le monde parle la même langue. C’est beaucoup plus pratique. Même si il existe une ancienne langue, ce qu’on pourrait appeler le latin ici, en occident. Ce ne sont que quelques indications sur la planète de Thalie qui ne seront pas évoquer au fil des rencontres car la jeune guerrière est assez discrète lorsqu’il s’agit de parler de sa planète et de son histoire. Ceci est un secret qu’elle préserve afin de protéger ses habitants. La guerre fait rage là-bas et elle ne sait qu’en elle pourra rentrer à la maison. Une histoire de clan et de prise de pouvoir que l’ange ne pouvait pas s’impliqué par manque de force. C’est pour cela que la jeune femme a atterrit à Kagaribi : Etre plus puissante pour pouvoir protéger les siennes.
Revenons à l’heure actuelle…
C’est dans la classe 1-B que l’élève attendit. Quelques bouquins de théâtre du dramaturge anglais Shakespeare qui trainèrent sur la table. Cette auteur écrivait durant le XVIème siècle et a été connu pour ses tragédies comme « Hamlet » et « Macbeth » et ses comédies comme « Les songes d’une nuit d’été ». Il a, par ailleurs, écrit des pièces sur les rois d’Angleterre, des poésies et bien d’autres choses… Ceci dit, Thalie attendait des gens. Mais qui précisément ? Elle ne savait pas elle-même. L’ange avait quelques jours avant, donné l’information via le bouche à oreille. Pas très pratique cependant. La jeune fille aux cheveux bruns espérait voir des gens de sa classe où des personnes qu’elle avait pu rencontrer à la va-vite. Dis comme ça, ça fait un peu la meuf forever alone mais bon, c’est dur de se trouver des amis quand on veut se faire discrète. Et puis, qui ça intéresse vraiment le théâtre ? Ça parle à un public minoritaire semblant de rien, et c’est bien dommage. Bref. Le temps d’attente était plus ou moins long et pour s’occuper, elle bouquina un peu et déplaça les tables et les chaises au fond de la salle afin d’avoir suffisamment de place pour jouer. Suite à cela, l’ange prit une pièce « Roméo et Juliette », la fameuse tragédie où deux amants souhaitent s’aimer alors que leurs familles respectives se font la guerre à Vérone, en Italie. L’être céleste feuilleta quelques pages pour trouver une tirade de Juliette. Elle tomba alors sur l’Acte IV, Scène III, lorsque la jeune Capulet, la veille de son mariage avec Paris, se prépare à dormir et boire le fameux poison qui la rendra partiellement morte.
Livre à la main, en plein milieu de la scène, ou de la classe, si on peut dire ça, Thalie se mit à lire à haute voix les dernières paroles de Juliette.
JULIETTE :
▬ - Adieu !... Dieu sait quand nous nous reverrons. Une vague frayeur répand le frisson dans mes veines et y glace presque la chaleur vitale... Je vais les rappeler pour me rassurer.. Nourrice !... qu'a-t-elle à faire ici ? Il faut que je joue seule mon horrible scène. À moi, fiole !... Eh quoi ! si ce breuvage n'agissait pas ! serais-je donc mariée demain matin ?... Non, non. Voici qui l'empêcherait... Repose ici, toi. Et si c'était un poison que le moine m'eût subtilement administré pour me faire mourir afin de ne pas être déshonorée par ce mariage, lui qui m'a déjà mariée à Roméo ? J'ai peur de cela ; mais non, c'est impossible : il a toujours été reconnu pour un saint homme... Et si, une fois déposée dans le tombeau, je m'éveillais avant le moment où Roméo doit venir me délivrer ! Ah ! l'effroyable chose ! Ne pourrais-je pas être étouffée dans ce caveau dont la bouche hideuse n'aspire jamais un air pur et mourir suffoquée avant que Roméo n'arrive ? Ou même, si je vis, n'est-il pas probable que l'horrible impression de la mort et de la nuit jointe à la terreur du lieu... En effet ce caveau est l'ancien réceptacle où depuis bien des siècles sont entassés les os de tous mes ancêtres ensevelis ; où Tybalt sanglant et encore tout frais dans la terre pourrit sous son linceul ; où, dit-on, à certaines heures de la nuit, les esprits s'assemblent ! Hélas ! hélas ! n'est-il pas probable que, réveillée avant l'heure, au milieu d'exhalaisons infectes et de gémissements pareils à ces cris de mandragores déracinées que des vivants ne peuvent entendre sans devenir fous... Oh ! si je m'éveille ainsi, est-ce que je ne perdrai pas la raison, environnée de toutes ces horreurs ? Peut-être alors, insensée, voudrai-je jouer avec les squelettes de mes ancêtres, arracher de son linceul Tybalt mutilé, et, dans ce délire, saisissant l'os de quelque grand-parent comme une massue, en broyer ma cervelle désespérée ! Oh ! tenez ! il me semble voir le spectre de mon cousin poursuivant Roméo qui lui a troué le corps avec la pointe de son épée... Arrête, Tybalt, arrête ! Roméo ! Roméo ! Roméo ! voici à boire ! je bois à toi.
Durant ce moment, Thalie s’entraina plutôt sur le timbre de la voix utilisé et non sur les gestes qui peuvent parfois être gênant et de trop, voir exagéré. Son but était plutôt d’éviter d’avoir un son monotone durant la lecture, lui donner du dynamisme et de la vie. Bien sûr, si quelqu’un viennait à entrer dans la salle entre deux phrases, elle s’arrêtera pour accueillir la nouvelle venue et lui présenter ce qu’elle était en train de faire.