Je n'avais pas dormi cette nuit, comme d'habitude, je n'i trouve aucun plaisir alors je ne dors pas, même si mon corps a du mal à le supporter il le supportera, c'est tout. Bref, mon corps me portait encore alors je pouvais encore rester éveiller pendant ce jour-là, et il faut pour l'instant que j'aile en cours.

je promets à Dream, qui s'inquiète pour moi, de dormir cette nuit (ce qui est évidemment un mensonge) et je m'en vais donc pour voir les cours. Premièrement je cherche pendant quelques bonnes minutes dans les couloirs pour trouver les salles pour regarder en entrouvrant légèrement la porte pour voir la cour la moins surpeuplée. La salle de monsieur Roderich semble avoir déjà un peu trop d'élèves à mon gout, regardons à côté. Quand je regarde la salle je vois qu'il n'y a que le prof, parfait, c'est là que je vais.

Je fais un rapide passage pour vous rappeler que c'était la première fois que j'allais dans une école et que donc je ne comprenais pas forcément si je devais suivre des cours à des heures précises ou non. il est donc possible que je ne fusse pas du tout dans la cour ou j'étais censé être... ce qui est plutôt ridicule, je l'admets.

Je rentrais donc dans la salle de classe en regardant le prof qui lisait avec une brique de jus de fruit. Je me postais bien droit devant et le saluais en espérant qu'il tire le nez de son livre

-Bonjour.

Le prof leva rapidement le nez de son bouquin, au moins je n'aurais pas à répéter 5 fois bonjour. Il me sourit.

"Bonjour"

Tout en lui semblait dire "je suis content", dans d'autre conditions j'aurais surement rigolé mais il ne faut pas oublier le déguisement, calme, déguisement.

"Je m'appelle Ottoya. Savez-vous quel cours j'enseigne, ou venez-vous en découverte ?"

Donc c'était Monsieur Ottoya, je n'en vais pas entendu parler mais vu sa tête je le verrait bien en cours de musique ou un truc du genre... art?

-Je viens en découverte si découverte veut dire pour vous que je ne connais pas votre cour.

Je réajustais mes cheveux, ce qui allait devenir presque automatique tellement je le fais, avant de sourire au prof.