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| Un jour de travail comme un autre [libre] | |
| Message |
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Sujet: Un jour de travail comme un autre [libre] Mar 3 Sep - 12:11 | |
| InvitéInvité
On est le week-end, et comme toutes les fins de semaine, j'enfile mon uniforme ( mon autre uniforme ) et je me prépare à aller travailler. Bien sur que oui, peu importe la race qu'on est, si on a pas d'argent on ne peut rien faire dans ce monde là. Je pris la route vers le centre commercial par le même chemin que d'habitude, ou je regardai le lac comme chaque passage, histoire de réfléchir, je consacre d'ailleurs cinq minutes d'avances pour éviter le retard couru d'avance. Une fois au centre commercial, je me rendis au café Mubus, le seul café cosplay dans les horizons : Il faut dire que mon entretien d'embauche a été plus que satisfaisant pour le directeur ... Seulement, il était dans ses humeurs ..... perverses, et a décidé que toutes les employées, ici présente, devaient se vêtir d'une tenue aguichante pour rapporter plus de clients, étant donné que les autres cafés sont fermés et que la rentré se rapproche à grand pas. Je vous le dis tout de suite, j'ai été réticente à cette idée, mais soit c'était ça, soit je perdais mon boulot, et donc l'argent nécessaire pour payer le pensionnat, je n'eus qu'à me taire et faire ce que mon patron voulait qu'on fasse ... J'arrivai dans le vestiaire et vit que toutes mes autres collègues s'étaient arrachées les costumes .... Il m'en restait qu'un .... : http://images2.wikia.nocookie.net/__cb20101107125514/fairytail/images/c/cc/Erza_remeets_Ichiya.jpgBien sur c'était le seul cosplay qui n'avait que très peu de tissus, pas étonnant qu'elles se soient battus pour les autres. Pour maintenant, dernière arrivée, dernière servie, il ne me restait plus qu'à enfiler ceci et à aller prendre les commandes aux clients. Le déguisement n'était qu'en fait que deux morceaux de tissus, pour cacher les parties intimes, ainsi que des oreilles de chat , des gants ayant des coussinets et des griffes ainsi que des chaussures allant avec le cosplay ( http://fc06.deviantart.net/fs71/f/2010/292/6/7/erza_scarlett_by_lucy194-d314e7c.jpg ).Quelque part j'ai de la chance .... Il faut chaud et beau donc je ne risquerais pas d'attraper froid. Enfin, je commençai mon service, en jouant mon rôle le plus possible, et, comme le patron l'avait prévu, les compliments affluaient ainsi que les pourboires, mais cela n'empêchait pas que j'étais super gênée. Le temps passe et les clients souhaitaient que ce soit plus moi que les autres qui vienne servir... Tu m'étonnes, il faut bien qu'ils aillent se rincer l'oeil ces porcs. Je dis ça mais cela n'empêche pas que mes collègues se fassent aussi interpeller , après tout il faut bien faire tourner ce petit café. Les heures passent et les clients ne désemplissent pas, je n'avais jamais jamais vu quelque chose comme ça depuis que je travaille ici, bon certes je ne suis pas ici depuis très longtemps mais quand même. Je continuais donc sans prendre trop d'importance au visage des clients , continuant tant bien que mal mon job, à savoir: -j'arrive vers la table du client avec un air séduisant. - utiliser la phrase de la maison en faisant ce qu'il faut pour que le client soit à l'aise. - être à l'écoute du client, sans pour autant faire péripatéticienne , on est dans un café cosplay pas dans un salon de strip tease, bien que le costume me fait légèrement douter et que même si c'était le cas je préfèrerais me casser plutôt que de faire ça . J'applique donc ces principes au client suivant: " Bienvenue au café Mubus, l'endroit ou vous pouvez vous détendre visuellement et spirituellement, que puis-je faire pour vous servir ? " Il ne me restait qu'à attendre une réponse de la part du client. |
| | | Sujet: Re: Un jour de travail comme un autre [libre] Mar 3 Sep - 14:56 | |
| Kurosaki IchigoAdmin - ☽ Ⅾark ℳℴℴℵ ☾
Messages : 177 Rubis : 81 Date d'inscription : 01/07/2013 Age : 33 Localisation : Pourquoi ? Tu comptes me stalker ?
Le week-end… Enfin… Je portais pas les cours dans mon cœur, ces deux petites journées étaient ma délivrance. Je pouvais enfin lever le pied et reposer mon esprit qui chauffait la semaine. Par contre, je venais d’arriver dans le coin et j’avais aucune idée de ce que j’allais bien pouvoir faire et surtout de ce qui était possible de faire. Je venais de me réveiller et je m’étais assis sur mon bureau situé en-dessous de la fenêtre pour jeter un œil dehors. Le temps s’avérait ensoleillé, ciel bien dégagé. J’ouvris la fenêtre et je constatais qu’il faisait chaud également. Dans ces conditions, je pensais que rester en intérieur serait dommage. Donc, avant de trouver précisément ce que j’allais faire, j’avais déjà décidé d’une chose : sortir. Soulageant le bureau de mon poids, j’allai à la douche, pour ensuite m’habiller de manière décontractée en conséquence. Une fois lavé, je commençai à fouiller dans mon placard et j’en sortis un jean troué et un tee-shirt blanc. Pour moi, décontracté rimait avec simplicité, pas besoin de plus. J’accrochai une petite lanière rouge à mon pantalon sur le côté, au niveau de la ceinture. C’est le genre d’accessoire que j’aimais toujours rajouter à mes tenues. Je pensais avoir rien oublié, je m’apprêtais donc à partir quand je repensai à une certaine chose. J’oubliais un petit quelque chose. Allant à ma table de chevet, j’ouvris le tiroir et aperçut mon badge. Je le fixais un petit temps, en me disant que ça serait pas utile de le prendre. Puis, je me disais aussi que ça me coûterait rien de l’emmener et que je connaissais en plus pas encore bien le coin. On sait jamais sur quoi on peut tomber, après tout. Sans réfléchir plus, je pris donc la plaque de bois pour la loger dans ma poche arrière de futal, me dirigeant ensuite vers la sortie.
Je passais quelques temps à faire le tour de la ville, prendre mes repères et voir ce qui était susceptible de m’intéresser. C’était la phase « observation et découverte ». J’écoutais au passage les bouts de conversation que je pouvais avoir en marchant dans les rues. Curieux jusqu’au bout, j’entendis alors parler d’un café où il était d’usage de se cosplayer. Je sourcillai à cette info. Je m’arrêtais donc de marcher, les mains dans les poches, en regardant ailleurs dans la rue. J’étais jamais allé dans un endroit comme ça, ça pourrait être sympa d’aller y faire un tour. J’avais besoin de m’accorder une pause dans ma balade de toute façon. Je dirigeai donc mes pas vers l’endroit en question.
Une fois sur place, debout dans l’entrée, je constatai la présentation des lieux et surtout le personnel. Des jeunes femmes effectivement déguisées faisaient le service. Par contre, j’avais vraiment la sensation d’être dans un tout autre univers et si je me plantais pas, elles avaient toutes un déguisement assez… Aguicheur et sexy. Je vis même une Maid en tenue assez courte passer devant moi en me faisant un clin d’œil. Elle venait donc de réussir son coup, c'est-à-dire attirer mon attention alors que je venais de sourciller face à ce comportement. Sauf que je préférais ensuite détourner le regard plutôt que de fixer son cul presque visible et qui tanguait aussi bien qu’une barque au milieu d’une mer en tempête. Chouette, je commençais à gagner un peu en nervosité et ça, ça m’énervait un temps soit peu. J’espérais que je rougissais pas en plus. Ca m’annonçait déjà la couleur de l’endroit, parce que les clients étaient essentiellement des mecs. Devinez pourquoi, hein. Je m’étais un peu plus avancé et le peuple avait fait gaffe à ma présence. Pour maintenant, j’allais pas me barrer d’un coup comme un voleur, ça ferait un peu tâche et con devant les autres.
Histoire de me fondre dans la masse, je m’installai à une place, dans un coin de la salle. Je tâchais d’éviter de croiser du regard ces fameuses serveuses. Je fixais plutôt les clients, dont certains en profitaient aussi pour venir en cosplay.
" Bienvenue au café Mubus, l'endroit ou vous pouvez vous détendre visuellement et spirituellement, que puis-je faire pour vous servir ? "
Je haussai les sourcils en sortant de mes pensées, quelqu’un venait de m’aborder. Une voix féminine et bien évidemment, j’eus le réflexe de regarder la personne aussitôt. Ma réaction fut immédiate. Je sourcillai fortement du regard, m’étais fait tout raide, ma nervosité montant d’un bon cran et je crus que c’était foutu pour les petites rougeurs intempestives. Elle était encore plus dénudée que les autres filles !! Ses parties intimes étaient à peine cachées par un petit bout de tissu noir ! C’était sûrement celle qui portait la tenue la plus provocatrice et comme par hasard, c’était elle qui venait me voir ! J’avais donc détourné aussitôt le regard et mon nez vers ma table après m’être aperçu de ce physique de femme-chat presqu’à poils. Après cet instant, je repensai à la réplique qu’elle m’avait sorti et qui devait être la même pour chaque client. « L’endroit où vous pouvez vous détendre visuellement et spirituellement ». Ah ouais, question visuel, il y en avait pour son argent ! Surtout pour les pervers ! Mais ce genre de vision me détendait pas du tout ! Et question spiritualité, ça risquait pas non plus ! Bon, fallait bien que je lui réponde à la pauvre. J’avais même pas réfléchis à ce que je voulais prendre alors j’avais balancé une idée au pif en contenant mon état mental.
Bonjour… Eeeh… Un diabolo fraise… S’il vous plaît…
Bon, rien à faire, cacher ma nervosité était un peu trop hard pour la rendre moins détectable, ma voix se faisait sèche et assez rapide entre chaque bout de phrase. Bordel, j'allais boire ça cul-sec et me tirer aussi vite que possible...
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| | | Sujet: Re: Un jour de travail comme un autre [libre] Mar 3 Sep - 16:27 | |
| InvitéInvité
J'attendis la réponse et vit que sur le coup, le client ne savait pas quoi rétorquer. Il avait l'air de ne pas être à l'aise avec l'endroit, d'un coté ça ne me dérange pas étant donné qu'il ne regarde pas mes seins ou quoi que ce soit d'autre. Je le voyais se forçant à répondre pour ne pas qu'on le prenne pour un coincé du cul ...
Mais vu comment il essaie de continuer sa commande, il est cramé d'office, je voyais même les autres filles rigoler. ça n'avait pas l'air d'être de la moquerie, mais plutôt qu'elles trouvaient ça mignon et qu'on voyait pas ça chez le premier mec venu ... Tu m'étonnes, c'est le premier mec qui agit comme ça sur tout les clients que j'ai servi. Pour ma part il me faisait de la peine :
Bonjour… Eeeh… Un diabolo fraise… S’il vous plaît…
Je note donc sa commande sur mon calepin en ne faisant pas attention aux yeux des filles qui commencèrent aussitôt à se river vers moi, mais cette fois-ci ce n'était pas des regards sympathiques, mais plutôt de jalousies, elles étaient prête à tout pour le servir mais manque de bol pour eux c'est moi qui y suis allée.
Normalement je devrais lui demander si c'était tout, mais si je l'ai bien cerné, ça ne servirait à rien de lui dire, si ce n'est le stresser encore plus et d'attendre encore de longues secondes pour avoir une réponse, et pour le patron chaque secondes comptent.
" Je vous apporte ça tout de suite ... n-nyah .... "
Je me suis bien tapée la honte pour la fin, à vrai dire je n'aime déjà pas faire ça seule, ça risque d'être encore plus dur avec quelqu'un devant, mais je me devais de le faire pour des raisons évidentes ... Ce qui a valu plusieurs sifflets et acclamations, ou comment rendre les hommes fous avec peu de choses ... Et à vrai dire je ne comprends pas ce genre de réactions, le surplus d'hormones me laissera toujours perplexe surtout pour ce genre de choses si factices . Mais bon .... Il faut bien qu'ils arrivent à cacher leur problème de célibat.
Je me dirigeai vais le comptoir mais le costume me faisait marcher contre ma volonté de façon très suggestive, du coup tout le monde allait penser que je fais ça pour draguer, alors que non... Je me contentai d'y arriver rouge comme une tomate et déposai le bout de papier près du barman étant donné qu'il ne prenait qu'une boisson :
" un diabolo fraise S'teup !! Et vite le client est assoiffé !! "
Mes collègues m'ont fait comprendre à leur manière qu'elle voulait eux aguicher le client pour pouvoir tenter de sortir avec, et moi je leur fais comprendre à ma manière à quel point j'en avais rien à cirer , elles veulent peut-être conclure avec, mais moi j'en ai tout simplement rien à faire. J'attendis quelques minutes et je pris enfin la commande terminée :
" Heureusement qu'il est assoiffée, j'ai cru qu'il allait finir desséché sur table "
Certes il fallait se faire vendre, mais je voyais quand un client n'était pas à l'aise, et ce genre de situation est suffisante pour qu'une personne comme lui perde la raison à force de rester dans un environnement qui n'est pas le sien. Il me restait donc une étape, refaire le chemin inverse vers la table ... Quelque chose me disait de ne pas y aller, mais il faut servir, et puis j'ai accepté les risques du métiers en acceptant ce boulot. Je revenais donc vers la personne aux cheveux de feux pour lui apporter la boisson qu'il avait commandé :
" Et voilà pour vous , en espérant que ça vous pl...plaise ny-nyah ^^" "
Je me sentais bizarre, et surtout coupable, autant je n'ai aucun scrupule à aguicher ces bêtes de foire, autant là c'est moi qui ait honte de le faire devant lui ... Est ce que cette peine se symboliserait par de la pitié ? Je ne sais pas ... Peut être surtout de la compassion car je ne dédaigne pas ce genre de personnes.
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| | | Sujet: Re: Un jour de travail comme un autre [libre] Mer 4 Sep - 12:22 | |
| Kurosaki IchigoAdmin - ☽ Ⅾark ℳℴℴℵ ☾
Messages : 177 Rubis : 81 Date d'inscription : 01/07/2013 Age : 33 Localisation : Pourquoi ? Tu comptes me stalker ?
Je la regardais pas, mais j’entendais le crissement d’une mine de crayon sur du papier. Elle devait noter ce que j’avais demandé sans réfléchir. Ma tête se faisait vide, je faisais gaffe à plus rien d’autre que ma table et ce que me disait la serveuse aux longs cheveux rouges.
" Je vous apporte ça tout de suite ... n-nyah .... "
Elle avait le don de pas me laisser indifférent. C’était quoi de cette fin de phrase ?! Elle était obligée d’aller jusqu’à prononcer ça en plus de sa tenue ?! Elle avait comme hésité à le dire, mais ça commençait à tourner sévèrement au ridicule selon moi. Bizarrement, je n’avais pas exprimé une once de trait amusé ou de rire, j’étais bloqué sur la situation. Mais j’en pensais pas moins. Par contre, je sentais aussi qu’elle n’était pas enchantée de faire ça. Ben, j’étais pas non plus enchanté qu’elle le fasse. Par contre, les autres pervers étaient bien émoustillés, vu les acclamations et les sifflets. Ca me dégoûtait…
Elle tourna les talons pour aller chercher ce que j’avais demandé. Je relevai enfin les yeux pour la revoir, mais je détournai de nouveau le regard de manière vive en me le cachant avec une main qui venait frotter mon visage. Qu’elle faisait ça à contrecœur, exprès ou non, elle tortillait aussi du cul. J’étais contrarié… Et sûrement bien rouge. Ca faisait chier…
En redirigeant un œil vers le reste de l’endroit, je croisai les yeux de deux ou trois serveuses qui étaient ensemble et me regardaient. Qu’est-ce qu’elles avaient ? Elles souriaient et semblaient ricaner. Elles se foutaient de ma gueule ?! Enfin, j’étais pas très sûr, ça semblait pas trop être ça… Mais bon, j’avais préféré ne pas y faire gaffe, valait mieux éviter les histoires à peine arrivé. Je m’étais redressé convenablement en regardant dehors, essayant de me calmer. J’avais vraiment envie de partir, mais j’étais pas non plus le parfait salaud qui allait planter cette fille qui avait pris ma commande. Mais, je redoutais son retour…
" Et voilà pour vous , en espérant que ça vous pl...plaise ny-nyah ^^" "
Je bronchai pas, toujours en regardant dehors. Elle avait recommencé, mais je le sentais à sa voix et ses hésitations qu’elle était honteuse de le faire. Cette situation étant pour moi assez aberrante, je fixai de nouveau cette jeune fille, mais directement dans les yeux… Sans avoir envie de regarder plus bas ! Je pus mieux constater ses iris marron.
Arigatô-
Je m’étais coupé la parole sur le coup en fermant un coup les yeux. J’avais pas fait attention, mais il fallait que je perde cette habitude de parler japonais. On était pas censés comprendre ma langue maternelle. Je m’éclaircissai donc rapidement la voix avant de reprendre.
Je voulais dire, « merci »… Mais, si ça vous gêne de vous comporter comme ça, alors arrêtez, au moins pour moi. Ca sera déjà ça, parce que ça m’enchante pas tellement non plus.
Il fallait que je lui dise, ma franchise m’y avait forcé et tant pis si j’avais été trop direct. Les autres pervers pouvaient penser ce qu'ils voulaient, j'avais dit ce que je pensais. J’avais réussi à calmer ma nervosité et je pensais que c’était pareil pour mes rougeurs. J’étais parvenu à montrer de nouveau mon air habituel. Tant que ma vue n’allait pas s’égarer là où il fallait pas, tout allait aller bien. Juste en l’observant comme ça, j’étais presque sûr que ça allait la soulager aussi de cesser la comédie.
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| | | Sujet: Re: Un jour de travail comme un autre [libre] Mar 17 Sep - 22:40 | |
| InvitéInvité
Une fois ma phrase terminée, je le vis me regarder droit dans les yeux, sérieusement, sans rougeurs cette fois-ci... A mon avis c'est mon déguisement trop osé qui ne lui permet pas de regarder autre part. Quelque part c'est mieux pour lui ma foi. Il se mit à me répondre: Arigatô- Je le vis tout à coup se couper dans son élan, d'un côté je le comprends, beaucoup de gens comprend le japonais ici... D'autant plus qu'il n’est pas censé savoir que j'ai un peu étudié le japonais dans mon ancienne école, malgré mes notes assez basses ... Il reprit sa réponse : Je voulais dire, « merci »… Mais, si ça vous gêne de vous comporter comme ça, alors arrêtez, au moins pour moi. Ca sera déjà ça, parce que ça m’enchante pas tellement non plus. Je vis pas mal de gens le foudroyer du regard, comme si ils ne le considéraient pas du même monde. Parce que selon leur logique un mec qui ne veut pas qu'une femme se force à l'aguicher est forcément un malade ? Pour ma part ça me soulageait un peu ... Ok ça me soulageait beaucoup car c'est un tic de moins à faire ... Cependant il fallait que je continue de sourire, autant si le client n'aimait pas ma façon de servir, je ne pouvais que lui obéir comme le client est roi. Mais c'est aussi car le client est roi que je dois continuer de le garder, dans toutes les circonstances. Je lui répondis quand même par politesse : Comme vous voudrez, en passant vous n’avez besoin de rien ? Je lui adressais toujours le même sourire, il n’était pas sincère et il le savait que c’était pour vendre. Cependant celui-ci était plus honnête que les autres, sans pour autant être un sourire pleinement expressif. Je n’ai jamais vraiment sourit depuis ce jour. De ce fait, j’attendais une réponse de sa part encore une fois. Chaque seconde, chaque dixième de cette seconde, était une éternité pour moi. Entre la honte que j’ai en publique pour tout ces pervers, le fait que mes collègues me foudroient du regard et enfin, le pire de tous, que ce type doit avoir pitié de moi…
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| | | Sujet: Re: Un jour de travail comme un autre [libre] Dim 22 Sep - 13:29 | |
| Kurosaki IchigoAdmin - ☽ Ⅾark ℳℴℴℵ ☾
Messages : 177 Rubis : 81 Date d'inscription : 01/07/2013 Age : 33 Localisation : Pourquoi ? Tu comptes me stalker ?
Décidément, le coin était peuplé que de pervers et d’obsédés. C’était vraiment pas ma place, ma curiosité me perdra. J’étais pas sourd, je les entendais ouvrir leurs gueules sur mon dos, je pouvais rapidement distinguer d’un bref coup d’œil leurs regards me fixant. En réponse, je leur adressai un regard bien mauvais. S’ils avaient un blème avec moi, il y avait pas de soucis, on pouvait régler ça vite fait de manière expéditive ou non selon leur bon vouloir.
Je n’étais pas indifférent aux femmes, mais, il y avait un minimum de décence à avoir avec elles et j’étais pas de ceux qui venaient exprès pour se rincer l’œil ou peloter les culs qui passaient. Un tel comportement m’écœurait. Voir un coin exprès pour ce genre d’attitude m’écœurait aussi. Voir une fille pas à l’aise du tout bosser dans ce genre d’endroit me chiffonnait aussi. Il y avait qu’une explication à ça selon moi : elle était obligée de le faire, et ça devait être pour le revenu. En plus, elle m’avait l’air jeune, sans doute aussi jeune que moi. Je connaissais pas encore assez bien la ville, mais je pensais qu’elle était sûrement une étudiante. A part Kagaribi, il y avait un autre établissement scolaire dans le coin ?
Comme vous voudrez, en passant vous n’avez besoin de rien ?
Mon regard revint à ses iris marrons, mais, je pus également apercevoir son sourire persistant. Cette persistance laissait aussi clairement voir cette continuité de comédie qu'elle jouait. Ce genre d'attitude hypocrite avait aussi le don de m'énerver, bien que j'étais conscient du fait qu'elle y était bien obligée. Je pris mon verre dans une main.
Ouais, ça ira, merci.
J'abaissai le son de ma voix ensuite, faisant mine de ne rien dire de plus.
Par contre, ça serait possible de te parler vite fait après ton taf ?
Je ne lui expliquai pas le motif de ma demande. Je ne la regardai plus, je fixai le contenu de mon verre, comme si de rien n'était. Je faisais vraiment en sorte à ce que la conversation prenne fin aux yeux des autres, il y avait déjà eu assez de tapage comme ça. J'avais à peu près saisi quel genre de personne elle était et j'avais décidé que le vouvoiement était superflu entre elle et moi.
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| | | Sujet: Re: Un jour de travail comme un autre [libre] Jeu 26 Sep - 17:47 | |
| InvitéInvité
La personne rousse voyait qu'il ne se sentait pas à l'aise et maintenant il en avait le coeur net ... Pourquoi je le sais ? Tout simplement car il a adressé un regard mauvais aux autres en réponse de leur attitude obscène ... Qui ne réagirait pas comme ça sérieusement ? ...
Mais il suffisait que je lui pose la question pour qu'il se remette à me fixer avec son regard noisette, ce n'est pas que je n'aime pas son regard mais il est tout de même fixe et grave ... Je ne sais pas si c'est fait exprès ou pas, mais même si c'était fait exprès je ne vois pas pourquoi je détournerais le regard, moi même je sais ce que c'est de faire ce genre de regard et ce n'est pas ça qui m'intimidera pour autant .
En revanche j'étais sure d'une chose, il savait que je jouais la comédie et ça se sentait dans le ton de sa voix, ça l'énervait. ça, même avec la meilleure volonté du monde, si je ne souris plus je ne pourrais plus bosser ici ... Enfin bref, il me remercia (d'un ton assez sec [j'allais écrire sex o3o ] ) et pris le verre dans sa main.
Par contre, ça serait possible de te parler vite fait après ton taf ?
*!!*
Ce genre de question était assez inattendue, de plus il commence à me tutoyer, alors il aurait cramé que je travaille à l'université ? Car vu sur le ton auquel il m'a questionné, ce n'était pas pour demander de sortir avec lui. Par contre, ce n'est pas ce que mes collègues pensent et ont quasiment l'air de pester contre moi on ne sait pourquoi, surement parce qu'elles croient peut-être qu'il me demande à voix basse de sortir avec lui ... Quelles gamines, mais en même temps je n'ai pas que ça à faire de les rectifier pour un malentendu, je les laisserais cogiter le temps de mon service pour ensuite leur en parler à la fin du travail quand elles me poseront des tas de questions, le coup double pour m'avoir donné ce ... ce truc . Il fallait que j'en ai le coeur net, je gardais mon sourire.
Bien sur, je ne pensais pas qu'au départ elles penseraient ça, du coup je continuais la conversation avec un ton aussi élevé que celui du roux, car en y réfléchissant bien, si il parlait aussi silencieusement c'était pour éviter de créer des tas d'ambiguités et de passer pour ces autres gens, enfin bref ... Je lui répondais donc :
Bien sûr, Rejoins-moi à la fermeture, on pourra discuter plus sérieusement.
Je pense qu'il le savait, inutile de lui cacher lorsque l'on se verra... Du coup maintenant ma réputation de fille brutale et garçon manquée va en prendre un coup étant donné que la première personne du pensionnat que je rencontre sait déjà un de mes métiers qui est en rapport avec un de mes hobbys... Mais assez de noeuds dans l'esprit, il fallait que je sorte ma phrase habituelle:
Merci d'avoir choisi notre enseigne pour consommer ^^, voici l'addition vous n'aurez qu'à laisser l'argent sur la table. Cependant si vous voulez encore de mes services, ou si vous avez des choses à me demander appelez moi.
Sur ces mots, je le laissais tranquille, sachant que d'autres clients attendaient salement que je les aguiche ... Je n'ai plus aucun commentaire si ce n'est que je n'aime pas les gens sales comme ça , ok pour des gens qui fantasment mais qu'ils le fassent devant leur écran d'ordinateur ou dans les toilettes mais pas en publique ... Après j'espère qu'il a vu mon badge sur mon soutif ... même si c'est dur de pas le voir vu que c'est noir sur blanc.
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| | | Sujet: Re: Un jour de travail comme un autre [libre] Mar 8 Oct - 14:36 | |
| Kurosaki IchigoAdmin - ☽ Ⅾark ℳℴℴℵ ☾
Messages : 177 Rubis : 81 Date d'inscription : 01/07/2013 Age : 33 Localisation : Pourquoi ? Tu comptes me stalker ?
Après avoir posé ma question, un blanc s’installait entre elle et moi. J’avais dû l’étonner sur le coup, mais, je devais avouer que c’était prévisible vu ma demande. Je voulais pas me justifier, je voulais surtout me faire bref, on parlerait des détails plus tard si elle acceptait car c’était chaud devant tous ces curieux et ces filles en rut que je pouvais distinguer du coin de l’œil plus loin. Elles voulaient pas nous foutre la paix et je sentais que cette fille à la chevelure écarlate n’en restait pas indifférente. Mais, pourvu que cette serveuse ne prenne pas mon interrogation pour une demande de rencard, elle se tromperait lourdement sur mon compte. Pourvu aussi que ma voix était suffisamment basse pour qu’il n’y avait qu’elle qui m’entende. Je fixais toujours le récipient transparent que je tenais entre mes mains, le contenu frais rouge transparent à bulles venant à refroidir ces dernières. J’en bus une gorgée alors qu’elle me répondit d’une voix toute aussi basse qu’avait été la mienne.
Bien sûr, Rejoins-moi à la fermeture, on pourra discuter plus sérieusement.
Je ne la regardais toujours pas, mais elle avait saisi le ton de mon message en me tutoyant en retour. Finissant de boire, j’acquiesçai en inclinant légèrement le menton à sa réponse. A la fermeture, hein ? C’était donc vers quelle heure ? Pour un coin comme ça, ça devait être assez tard. Reposant mon verre à moitié entamé, je relevai ma manche gauche pour scruter ma montre digitale. Il allait être midi, j’avais passé ma matinée à traîner à droite et à gauche. A cette idée, je commençai à avoir la dalle.
Merci d'avoir choisi notre enseigne pour consommer ^^, voici l'addition vous n'aurez qu'à laisser l'argent sur la table. Cependant si vous voulez encore de mes services, ou si vous avez des choses à me demander appelez-moi.
Ok, pas de problème.
Je m’étais fait bref, puis silencieux alors que je l’entendis partir avec le bruit que provoquaient ses talons sur le sol. Mon regard intransigeant vint enfin à se lever. En fait, je vins à sourciller en réfléchissant mieux à ce qu’elle venait de dire. Comment je devais faire pour l’appeler ? Je connaissais même pas son nom. Elle devait sans doute porter un badge comme à l’accoutumé mais… Ca signifiait que j’aurais dû fixer sa poitrine à moitié dénudée pour le savoir et ça, pas question !! Elle était conne ou quoi ?! J’étais sûr que le vieux pervers assis en face de moi et matant le cul de cette fille qui repartait savait ce nom par cœur. J’eus un air dégoûté juste à le voir à moitié baver. Ca allait même jusqu’à m’énerver, alors j’eus vite fait de finir mon verre, de laisser la thune sur la table, et de me barrer de cet endroit.
T’as un problème avec ton petit soldat, mon gars ?
Je venais de me stopper net pile devant la sortie. Je m’étais fait raide, mon sang vint déjà à bouillir en entendant un ricanement sarcastique suite à la réplique. Je vins à détourner mon regard froid et agressif pour fixer de travers le connard qui venait de me sortir ça. En fait, il était pas seul, c’était juste un groupe de cinq connards. Ils me fixaient en se marrant. Ainsi donc, je m’étais fait passer pour un impuissant juste parce que j’étais gêné et que je voulais pas mater le corps d’une fille à moitié à poils me servant ? Je parvins à faire craquer mon poing droit juste en le serrant brutalement le long de mon corps. Je leur fis ensuite face, répondant d’un ton atone et glacial.
Nanda to ?
J’ai rien capté à ce que t’as dit, mais j’te répète que ce coin est pas fait pour les puceaux qui ont rien dans le futal.
Ils ricanèrent de plus belle. Mon air vint à s’aggraver soudainement alors que je serrai les dents fortement. Je ne sentis quasiment pas mon coup lui parvenir dans sa gueule de manière puissante et fulgurante, le faisant tomber de sa chaise pour laisser sa tronche se claquer au sol. Je lui avais adressé un bref regard dédaigneux après ça, mais vu mon coup, je serai pas étonné si quelques dents de sa mâchoire s’étaient faites la malle.
C’est pas un endroit pour les tapettes non plus.
Alors que ses potes s’étaient levés, j’avais déjà tourné les talons pour prendre la sortie. S’ils voulaient régler leur compte avec moi, ils pouvaient toujours me retrouver dehors. J’aimais pas me battre en intérieur, c’était mauvais pour les meubles. Déjà que la gueule de cet enfoiré allait crasser le carrelage du bar, c’était pas la peine d’en rajouter. J’entendais des insultes fuser à mon insu dans mon dos, mais le violent coup que j’avais donné m’avait bien soulagé. J’étais persuadé que j’étais à présent catalogué par eux, mais, j’étais tellement habitué que ça me faisait ni chaud ni froid. Je patientais donc jusqu’au soir en finissant ma tournée de la ville. Cette fille aux cheveux rouges me retrouvera donc comme convenu, à la fermeture du bar.
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| | | Sujet: Re: Un jour de travail comme un autre [libre] Mar 29 Oct - 20:43 | |
| InvitéInvité
Je continuais à faire mon service comme d'habitude, jusqu'à ce que j'entende le départ du client roux. Non non je n'ai pas une ouïe à toute épreuve , enfin si ... J'en ai juste eu assez pour entendre que les mêmes trous du culs cherchaient encore des noises au moindre client à peu près normal ... Encore ce Persy qui persiste à dire des conneries avec ses potes quand tout à coup, en servant un autre client, j'entendis un bruit de dents qui tombent au sol ce qui me fait me retourner , je n'intervenais pas pour le moment ... après tout il le méritait. La journée passait et j'ai enfin fini de nettoyer les tâches de sangs au sol ... Pourquoi moi ? Dois-je mentionner le mot string ? Du coup les altercations du genre "miaou" et "voilà la belle chatte en chaleur en attendant qu'on lui fasse du bien".
ça me génait, vraiment ça me génait, je ne savais pas quoi dire dans cette situation embarassante... Hors de question de rentrer dans leur jeu même si ça donne du pourboire, je veux bien être comédienne mais il y a des limites ... Mais malheureusement le patron était là et me dévisageait ( encore une fois pas de bol ... )
N...Nyah ...
Les voilà, tel des bêtes déchainées qui se mettaient à siffler et à me reluquer sauvagement , on pouvait clairement lire dans leurs yeux ce qu'ils voulaient de moi ... C'est tout simplement répugnant , je ne voulais qu'une seule chose : leur foutre mon poing dans la gueule . Mis à part ce détail la soirée se déroula comme d'habitude, rien de particulier à signaler si ce n'est l'éternel problème du déguisement outrageant ...
20 heure, enfin la sortie du boulot, j'enlevais enfin cet accoutrement ridicule en publique pour mettre mon uniforme habituel, un soulagement que je souhaitais depuis le début de la journée. Je me rappelais aussi que la personne rousse m'attend et qu'on doit causer ... Il n'a pas intérêt à dire quoi que ce soit sur mon travail sinon je pense que ça va pas le faire ... Je sortais du vestiaire et me mit devant le magasin, l'attendant patiamment, adossée sur le mur, mon sourire vendeur désormais parti, mes yeux fermés . |
| | | Sujet: Re: Un jour de travail comme un autre [libre] Mer 13 Nov - 19:13 | |
| Kurosaki IchigoAdmin - ☽ Ⅾark ℳℴℴℵ ☾
Messages : 177 Rubis : 81 Date d'inscription : 01/07/2013 Age : 33 Localisation : Pourquoi ? Tu comptes me stalker ?
Pour passer le temps qu'il me restait avant le soir, j'avais fini de faire le tour de la ville. J'avais pu voir les divers trucs divertissants qu'il y avait autre que des magasins comme une boîte de nuit ou une piscine. J'irais y faire un tour un de ces quatre, quand j'aurais besoin de me changer les idées. Enfin, j'avais aussi fait autre chose que me promener... Ouais, un peu plus tard, dans l'après-midi, j'avais traversé un parc et j'étais retombé sur les zigotos du bar. Sauf que, ce coup-ci, ils étaient deux de plus et un peu plus équipés. Le stéréotype même de la racaille avec des battes et des barres de fer, sans doute des armes blanches vu les spécimens. Ils m'avaient encerclé et je pourrais résumer ce qu'ils avaient dit par « tu vas morfler ». Je vais pas vous faire un dessin ou expliquer plus en longueur le déroulement de la baston. Je peux juste dire qu'aucun d'entre eux n'avaient échappé à mes coups et que moi non plus, j'avais pas pu en esquiver certains. Question dégâts, c'était quelques bleus sur le corps et surtout aux bras, quand je me protégeais, mais un coup avait réussi à choir sur ma tronche, fendant ma lèvre. J'étais un habitué des règlements de compte de ce genre, mais ces types là étaient pas des brêles, je devais dire... Mais, moi non plus, j'en étais pas un et je leur avais fait comprendre. Ils s'étaient finalement barrés, bien amochés, alors que je me tenais encore debout sur place en les regardant fuir. Je ne pensais pas qu'ils allaient en rester là, mais, en tout cas, mes frusques en avaient pris un certain coup alors que je m'essuyai la bouche d'un revers de main.
Finalement, il se faisait tard, je devais retourner vers le bar car je n'avais pas oublié cette fille aux cheveux rouges. Je regardais mon portable pour savoir l'heure. Il était 20 heures pétantes. C'était parfait, je n'aimais pas être en retard. En arrivant, je la vis seule, attendant contre le mur. En me rapprochant, je pus voir cette expression plus sérieuse avec les yeux fermés et cette absence de sourire qui était resté collé sur sa tronche toute la journée pour vendre. Ça se sentait qu'elle avait porté ce costume outrageant par obligation et qu'elle bossait ici aussi pour ce motif. J'allais pas lui parler de ça. De toute façon, je voulais même plus en entendre parler.
Je suis ravi de voir que tu m’as pas oublié... Ta journée s'est bien finie quand même ?
Cette question pour montrer que j'étais pas non plus un rustre, question de politesse. Je m'arrêtai non loin d'elle, suffisamment près pour pouvoir lui parler, allant droit au but comme à mon habitude.
J'ai pas envie de tourner autour du pot, en fait... On s'est assez parlés tout à l'heure pour ça. T'es une étudiante, pas vrai ? Je suis persuadé que tu fréquentes Kagaribi aussi.
Je mettais jamais de gants pour parler à quelqu'un et c'était la première chose que je voulais lui demander. Pourquoi je pensais qu'elle était de Kagaribi ? Parce qu'il me semblait l'avoir déjà vu là-bas et que je sentais chez elle un certain aura...
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| | | Sujet: Re: Un jour de travail comme un autre [libre] Sam 7 Déc - 19:30 | |
| InvitéInvité
Je continuais d'attendre à ma façon, il n'était pas encore 20 heures et je m'étais fixé un délai d'attente après l'heure prévue de 10 minutes, si je ne voyais toujours personne, je partais ... C'était aussi simple que ça. Seulement je n'eus pas vraiment le temps d'attendre car le roux lui même était aussi un peu en avance. Il commença à m'interpeller :
Je suis ravi de voir que tu m’as pas oublié... Ta journée s'est bien finie quand même ?
Je pris le temps de soupirer, mais dire mes problèmes à une personne que je ne connais pas n'est pas mon fort, je restai donc dans le flou :
si tu savais ... Et je n'oublie jamais un rendez-vous lorsque quelqu'un m'en donne un, c'est dans mes obligations de ne pas oublier quelqu'un quand il veut me voir ...
Je le vis être un peu dans ses pensées, il doit voir que je ne suis pas comme à mon travail et à mon avis il se doutait déjà de ça, rien que le fait de me dire de ne plus me forcer à sourire me faisait penser qu'il savait que je n'étais pas comme ça au taf .En tout cas, me demander ce genre de chose est quand même sympa pour sa part, il doit aussi se douter que je côtoie des bêtes sauvages. Je le vis s'approcher de moi à une distance raisonnable et continua à parler, mais étrangement pas pour continuer la discussion, mais plutôt pour changer de sujet et me jouer directement carte sur table :
J'ai pas envie de tourner autour du pot, en fait... On s'est assez parlés tout à l'heure pour ça. T'es une étudiante, pas vrai ? Je suis persuadé que tu fréquentes Kagaribi aussi.
Je me mis alors à ouvrir les yeux et à les froncer, alors il est aussi à Kagaribi et il sait que je suis à l'université, je me mis à grimacer sur le coup car si quelqu'un l'apprend, on va me prendre pour une trainée ... Je refuse à tout prix d'avoir ce genre de rumeur qui circule dans le pensionnat... :
Je peux savoir comment tu le sais ? Je n'ai pas eu le souvenir de t'avoir croisé, et pourtant je m'en serais souvenu avec la couleur assez atypique de tes cheveux ...
Je me faisais encore plus sérieuse, moi non plus je mâchais pas mes mots, c'était dans ma nature ... A sa façon de le dire, on aurait presque cru qu'il m'avait déjà vu au pensionnat. Mais ce n'est pas le plus important, je lui rétorqua quelque chose auquel je tenais beaucoup pour mon propre bien-être :
J'espère que tu ne diras rien de ce qui s'est passé aujourd'hui, je ne tiens pas à avoir tout le pensionnat qui vient ici pour me voir et se moquer de moi, encore moins croiser des pervers qui voudront me reluquer en cour et m'harceler pour que je devienne leur joujou, j'en ai déjà assez de ces sous merdes qui le font toute la journée ...
Je dois l'avouer, j'étais quand même un peu remontée avec cette journée ... Je pense même que si je croise un de ces cons là maintenant ils tâteront de mes épées ... Au moins j'ai le plaisir de tomber sur quelqu'un de franc et direct pour une fois, j'espère qu'il m'expliquera comment il a facilement découvert que j'étudiais à Kagaribi . |
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